El desembre congelat
L'air est à l'origine celui d'une chanson à boire française du 17e siècle "Quand la Mer Rouge apparut" (ou "Le grand-père Noé"). Il est maintenant partagé par le noël français "Quand Dieu naquit à Noël" (ou "Allons, bergers, partons tous") connu comme "Les bergers de Bethléem" au Canada francophone, par le noël catalan "El desembre congelat" et la danse en cercle provençale Lei courdello. L'air a aussi utilisé pendant la Révolution, mettant des mots dans la bouche du Dr Guillotin à propos de l'amélioration de ce qu'on a appelé depuis la guillotine -qu'il n'a pas inventée.
El desembre congelat
Décembre glacé
Chanson de Noël
Chanson de Noël
(Catalan)
(Français)
El desembre congelat
confús es retira.
Abril, de flors coronat,
tot el món admira.
Quan en un jardí d'amor
neix una divina flor,
d'una ro-, ro-, ro-,
d'una -sa, -sa, -sa,
d'una ro-, d'una -sa,
d'una rosa bella,
fecunda i poncella.
El primer pare causà
la nit tenebrosa
que a tot el món ofuscà
la vista penosa;
mes, en una mitjanit,
brilla el sol que n'és eixit
d'una be-, be-, be-,
d'una -lla, -lla, -lla,
d'una be-, d'una -lla,
d'una bella aurora
que el cel enamora.
El mes de maig ha florit,
sense ser encara,
un lliri blanc tot polit
de fragància rara,
que per tot el món se sent,
de Llevant fins a Ponent,
tota sa, sa, sa,
tota dul-, dul-, dul-,
tota sa, tota dul-,
tota sa dulçura
i olor, amb ventura.
Arribaren els tres reis
amb molta alegria,
adorant el rei del cel
en una establia.
Oferint-li tres presents,
com són or, mirra i encens.
A la Ma-, Ma-, Ma-,
a la -re, -re, -re,
a la Ma-, a la -re,
a la Mare pia,
la Verge Maria.
Amb contentament i amor
celebrem el dia,
en què el diví Senyor
neix amb alegria.
Si no tenim més tresor
oferim-li nostre cor,
que és la gran, gran, gran
que és la fi-, fi-, fi-
que és la gran, que és la fi-,
que és la gran finesa
de nostra pobresa.
Décembre glacé,
Confus, se retire.
Avril, de fleurs couronné,
Tout le monde l'admire.
Quand dans un jardin d'amour
Nait une divine fleur,
D'une ro-, ro-, ro-
D'une -se, -se, -se,
D'une ro-, d'une -se,
D'une rose belle,
Féconde et pucelle.
Le premier père causa
La nuit ténébreuse
Qui a assombri la vue douloureuse
Du monde entier ;
Mais, au milieu d'une nuit
Brille le soleil qui est sorti
D'une be-, be-, be-
D'une -lle, -lle, -lle
D'une be-, d'une -lle
D'une belle aurore
Dont le ciel tombe amoureux.
Le mois de mai à fleuri
Sans être encore
Un lis blanc tout soigné
De fragrance rare,
Dont tout le monde sent,
De levant à ponant,
Toute sa, sa, sa
Toute dou-, dou-, dou,
Toute sa, toute dou-
Toute sa douceur,
Et odeur, avec bonheur.
Arrivèrent les trois rois
Avec grande allégresse,
Adorant le dieu du ciel
Dans une étable.
En lui offrant trois présents,
Comme sont l'or, la myrrhe et l'encens.
À la mè-, mè-, mè,
À la -re, -re, -re,
À la mè-, à la -re,
À la mère pieuse,
La Vierge Marie.
Avec contentement et amour,
Célébrons le jour
Où le divin Seigneur
Nait avec joie.
Si nous n'avons pas de trésor,
Offrons-lui notre cœur
Qui est le grand, grand, grand
Qui est le pré-, pré-, pré-
Qui est le grand, qui est le pré-,
Qui est le grand présent
De notre pauvreté.