Le renard et le coq
Cette chanson est basée sur la chanson allemande "Fuchs, du hast die Gans gestohlen" écrite par Ernst Answchütz et publiée en 1824.
Le renard et le coq
Chanson enfantine
Renard, tu viens de me prendre
Mon coq si gentil ;
Allons, vite, il faut le rendre,
Ou gare au fusil !
Il avait riche tunique
D'or et de velours,
Fut-il roi plus pacifique
Dans nos basses-cours ?
Il avait crête flottante,
Beau col de satin ;
Puis une voix triomphante,
Clairon du matin.
Vois, Médor jappe et s'apprête ;
Rends vite, ou sinon,
Deux balles vont dans ta tête
M'en rendre raison.
Notes
On peut trouver cette chanson sous forme de poème dans un livre de classe canadien de 1960 mais elle est aussi mentionnée dans "Les égarés" de Jean Nesmy, un roman de 1906. Comme les jeunes élèves dans l'histoire le récitent, ce poème a été écrit plus tôt -ou bien plus tôt.
Commentaires
"Je suis âgé aujourd'hui de 73 ans et suis comme on le disait à l'époque un fils de vieux puisque à ma naissance mon père avait 48 ans, il était né en 1899.
Dans les années 50, alors que j'apprenais l'allemand au lycée, nous avions à répéter la chanson enfantine : Fuchs du hast die Gans gestohlen....
En m'entendant chanter, mon père me demanda ce que cela signifiait et me dit que lorsqu'il était à l'école primaire, c'est à dire avant la guerre de 14/18, il avait appris une chanson qui avait la même mélodie et qui disait : Renard, tu viens de me prendre mon coq si gentil, mon coq si gentil ; vite, vite, il faut le rendre ou gare au fusil, vite, vite, il faut le rendre ou gare au fusil.
J'ai toujours trouvé cette anecdote pleine de saveur !"
Remerciements
Merci beaucoup à Jean-Pierre Bessaud pour nous avoir signalé cette chanson et pour son commentaire si intéressant.