In einem kühlen Grunde
In einem kühlen Grunde
Sur un frais lopin de terre
Chanson traditionnelle
Chanson traditionnelle
(Allemand)
(Français)
In einem kühlen Grunde
Da geht ein Mühlenrad
Mein' Liebste ist verschwunden,
Die dort gewohnet hat,
Mein' Liebste ist verschwunden,
Die dort gewohnet hat.
Sie hat mir Treu versprochen,
Gab mir ein'n Ring dabei,
Sie hat die Treu' gebrochen,
Mein Ringlein sprang entzwei,
Sie hat die Treu' gebrochen,
Mein Ringlein sprang entzwei.
Ich möcht' als Spielmann reisen
Weit in die Welt hinaus,
Und singen meine Weisen,
Und geh'n von Haus zu Haus,
Und singen meine Weisen,
Und geh'n von Haus zu Haus.
Ich möcht' als Reiter fliegen
Wohl in die blut'ge Schlacht,
Um stille Feuer liegen
Im Feld bei dunkler Nacht,
Um stille Feuer liegen
Im Feld bei dunkler Nacht.
Hör' ich das Mühlrad gehen:
Ich weiß nicht, was ich will ""
Ich möcht' am liebsten sterben,
Da wär's auf einmal still,
Ich möcht' am liebsten sterben,
Da wär's auf einmal still!
Sur un frais lopin de terre,
La roue d'un moulin tourne.
Ma bien-aimée a disparu,
Elle vivait là,
Ma bien-aimée a disparu,
Elle vivait là.
Elle m'a promis fidélité,
M'a donné une bague
Elle a rompu sa loyauté,
Mon anneau s'est cassé en deux,
Elle a rompu sa loyauté,
Mon anneau s'est cassé en deux.
Je veux voyager comme ménestrel
Loin de par le monde,
Et chanter mes musiques,
Et aller de maison en maison,
Et chanter mes musiques,
Et aller de maison en maison.
Je veux voler en tant que cavalier
Au milieu de la sanglante bataille,
M'allonger près d'un feu silencieux
Dans la campagne et la nuit noire.
M'allonger près d'un feu silencieux
Dans la campagne et la nuit noire.
J'entends la roue du moulin tourner :
Je ne sais pas ce que je veux.
Je veux mourir
Alors ce serait calme,
Je veux mourir
Alors ce serait calme !
Notes
En aout 1807 Joseph von Eichendorff a écrit dans ses journaux intimes son amour insatisfait pour Käthchen Förster. Cette rupture de fidélité lui a probablement inspiré ce poème.
En 1813, le poème a été publié sous le pseudonyme "Florens" et sous le titre "Lied" (chanson) dans l'anthologie "Deutscher Dichterwald".
En 1814, Friedrich Glück a mis le poème en musique, qui a été particulièrement populaire comme arrangement pour chœurs par Friedrich Silcher sous le titre de "Untreue Bekanntheit".