Ich bin der Doktor Eisenbart
Cette chanson, appelée aussi Eisenbart-Lied (chanson d'Eisenbart) est une chanson populaire d'étudiants et à boire écrite vers 1800. Elle parle des méthodes de traitement de Johann Andreas Eisenbarth qui est décrit comme un charlatan dans la chanson.
Ich bin der Doktor Eisenbart
Je suis le docteur Eisenbart
Chanson enfantine
Chanson enfantine
(Allemand)
(Français)
1. Ich bin der Doktor Eisenbart, wide wide witt bum bum.
Kurier' die Leut' auf meine Art, wide wide witt bum bum.
Kann machen, dass die Blinden geh'n, wide wide witt juchheirassa,
Und dass die Lahmen wieder seh'n, wide wide witt bum bum.
2. Zu Potsdam operierte ich, wide wide witt bum bum.
Den Koch des großen Friederich, wide wide witt bum bum.
Ich schlug ihn mit dem Beil vor'n Kopf, wide wide witt juchheirassa,
Gestorben ist der arme Tropf, wide wide witt bum bum.
3. Des Küsters Sohn in Dideldum, wide wide witt bum bum.
Dem gab ich zehn Pfund Opium, wide wide witt bum bum.
Drauf schlief er Jahre, Tag und Nacht, wide wide witt juchheirassa,
Und ist bis heut' nicht aufgewacht, wide wide witt bum bum.
4. Es hatt' ein Mann in Langensalz', wide wide witt bum bum.
'nen zentnerschweren Kropf am Hals, wide wide witt bum bum.
Den schnürt' ich mit dem Waschseil zu: wide wide witt juchheirassa,
Probatum est, nun hat er Ruh, wide wide witt bum bum.
5. Zu Wien kuriert' ich einen Mann, wide wide witt bum bum.
Der hatte einen hohlen Zahn, wide wide witt bum bum.
Ich schoss ihn aus mit der Pistol', wide wide witt juchheirassa,
Ach Gott, wie war dem Mann so wohl, wide wide witt bum bum!
6. Zu Jena hieb ich eine Weib, wide wide witt bum bum.
Zehn Zuder Steine aus dem Leib, wide wide witt bum bum.
Der letzte war ihr Leichenstein, wide wide witt juchheirassa,
Ich glaub' sie kurieret sehn, wide wide witt bum bum.
7. Das ist die Art, wie ich kurier', wide wide witt bum bum.
Sie ist erprobt, ich bürg' dafür, wide wide witt bum bum!
Dass jedes Mittel Wirkung tut, wide wide witt juchheirassa,
Schwör' ich bei meinem Doktorhut, wide wide witt bum bum!
1. Je suis le Docteur Eisenbart, videvidevitt boum boum.
Je guéris les gens à ma façon, videvidevitt boum boum.
Je peux faire marcher les aveugles, videvidevitt youpi,
Et que les boiteux revoient, videvidevitt boum boum !
2. J'ai opéré à Potsdam, videvidevitt boum boum.
Le cuisinier du grand Frédéric*, videvidevitt boum boum.
Je l'ai frappé à la tête avec une hachette, videvidevitt youpi,
Le pauvre diable est mort, videvidevitt boum boum !
3. Au fils du bedeau à Dideldum, videvidevitt boum boum.
J'ai donné dix livres d'opium, videvidevitt boum boum.
Puis il a dormi pendant des années, jour et nuit, videvidevitt youpi,
Et ne s'est pas réveillé jusqu'à aujourd'hui, videvidevitt boum boum !
4. Il y avait un homme à Langensalza**, videvidevitt boum boum.
Avec un lourd goitre au cou, videvidevitt boum boum.
Je l'ai attaché avec la corde à linge, videvidevitt youpi,
Probatum est***, maintenant il est en paix, videvidevitt boum boum !
5. À Vienne, j'ai guéri un homme, videvidevitt boum boum.
Il avait une dent creuse, videvidevitt boum boum.
Je la lui ai retirée d'un coup de pistolet, videvidevitt youpi,
Ah, mon Dieu, comme cet homme allait bien, videvidevitt boum boum !
6. À Iéna, j'ai extrait à une femme, videvidevitt boum boum
Dix bonbons**** du corps, videvidevitt boum boum
Le dernier était sa pierre tombale, videvidevitt youpi,
Je pense qu'elle se voit guérie, videvidevitt boum boum.
6. C'est la façon dont je guéris, videvidevitt boum boum.
Elle a fait ses preuves, je le garantis, videvidevitt boum boum.
Chaque remède fait effet, videvidevitt youpi,
Je jure par mon bonnet doctoral, videvidevitt boum boum !
Notes
* Frédéric Guillaume Ier, (1688-1740), roi de Prusse de 1713 à 1740.
** Ville de l'état de Thuringe
*** Latin pour "C'est prouvé"
**** "Zuderstein" ou "Zuckerstein" se traduit littéralement par "pierre de sucre", d'où le jeu de mots avec "pierre tombale" -littéralement en allemand "pierre de cadavre"
D'après Wikipedia en anglais "Il y a de nombreuses variations dont la plus ancienne publication datable de 1814 vient d'un livre commercial de l'association étudiante Germania de Göttingen. La première publication avec mélodie date de 1840. Au 20ème siècle, la chanson d'étudiants a été transformée en chanson pour les jeunes et les enfants dont la mélodie a finalement formé aussi la base de la chanson également populaire "Ein Mann, der sich Kolumbus nannt".