The Fairy Nurse
On pense que cette berceuse provient d'une vieille berceuse gaélique traduite en anglais par Edward Walsh. Certaines sources disent qu'elle a été écrite en anglais par Walsh à l'origine, mais que l'air est un vieil air irlandais. Nous n'avons pas pu trouver de version gaélique.
Cette berceuse parle d'un bébé qui a été volé par les fées…
The Fairy Nurse
La fée nourrice
Berceuse
Berceuse
(Anglais)
(Français)
Sweet babe! a golden cradle holds thee,
And soft the snow-white fleece enfolds thee;
In airy bower I'll watch thy sleeping,
Where branchy trees to the breeze are sweeping.
Shuheen, sho, lulo lo!
When mothers languish broken-hearted,
When young wives are from husbands parted,
Ah! little think the keeners (1) lonely,
They weep some time-worn fairy only.
Shuheen sho, lulo lo!
Within our magic halls of brightness,
Trips many a foot of snowy whiteness;
Stolen maidens, queens of fairy-
And kings and chiefs a sluagh shee (2) airy.
Shuheen sho, lulo lo!
Rest thee, babe ! I love thee dearly,
And as thy mortal mother nearly;
Ours is the swiftest steed and proudest.
That moves where the tramp of the host is loudest.
Shuheen sho, lulo lo!
Rest thee, babe! for soon thy slumbers
Shall flee at the magic koelshie's (3) numbers;
In airy bower I'll watch thy sleeping,
Where branchy trees to the breeze are sweeping.
Shuheen sho, lulo lo!
Doux bébé, un berceau doré te porte,
Et, douce, la toison d'un blanc de neige t'enveloppe ;
Je veillerai sur ton sommeil sous une charmille légère
Où les arbres branchus se balancent sous la brise,
Shuheen, sho, lulo lo!
Quand les mères languissent, le cœur brisé,
Quand les jeunes épouses sont séparées de leurs maris,
Ah ! les pleureuses esseulées pensent peu,
Elles pleurent seulement quelque fée usée par le temps.
Shuheen, sho, lulo lo!
Dans nos brillantes salles magiques,
Passent de nombreux pieds d'un blanc de neige ;
Jeunes filles volées, reines des fées-
Et rois et chefs, hôte féérique.
Shuheen sho, Mo lo!
Repose-toi, bébé ! Je t'aime de tout mon cœur,
Et presque comme ta mère mortelle ;
Notre destrier est le plus rapide et le plus fier,
Qui se meut où le pas lourd de l'hôte est le plus bruyant.
Shuheen sho, lulo lo!
Repose-toi, bébé ! Car bientôt ton sommeil
S'enfuira à la magique musique féérique ;
Je veillerai sur ton sommeil sous une charmille légère
Où les arbres branchus se balancent sous la brise,
Shuheen, sho, lulo lo!
Notes
(1) Keeners: ce sont des gens qui pleurent les morts. Ce mot est basé sur le mot gaélique pour lamentation.
(2) Hôte féérique.
(3) Musique féérique.
Voici ci-dessous, une version plus courte et moins sinistre de cette berceuse.
Sweet babe, a golden cradle holds thee,
Shuheen sho, lulo lo!
And soft the snow-white fleece enfolds thee,
Shuheen sho, lulo lo!
In airy bower I'll watch thy sleeping,
Shuheen sho, lulo lo!
Where branchy trees to the breeze are sweeping,
Shuheen sho, lulo lo!
Pour la traduction, voir le premier couplet de la version longue en haut de la page.
Partition
Remerciements
Traduit du gaélique irlandais original par Edward Walsh ou écrit à l'origine en anglais par Edward Walsh.