Three Gypsies
Nyango a envoyé cette chanson et a écrit : "…la chanson 'Les trois gitans', on la chantait parce que les livres de classe qu'on utilisait en écoles primaires et secondaires dans les parties anglophones du Cameroun les avaient en tant que poèmes. C'étaient les manuels de British/Oxford Printing Press et des poèmes comme 'The Keeper did a-shooting go, and under his cloak he carried a bow...' sont devenus des chansons que nous chantions enfants."
Three Gypsies
Trois gitans
Ballade
Ballade
(Anglais)
(Français)
Three gypsies stood at the castle gate,
They sang so high, they sang so low.
The lady sat in her chamber late.
Her heart it melted away as snow.
They sang so sweet, they sang so shrill
That fast her tears began to flow,
And she lay down her silken gown,
Her golden rings and all her show.
She took it off her high-heeled shoes,
Made of Spanish leather-O
She would in the street in her bare, bare feet,
All out in the wind and weather-O.
Saddle to me my milk white steed
And go and fetch me my pony-O
That I may ride and seek for my bride
Who's gone with the wraggle taggle gypsies-O!
He rode high and he rode low,
He rode through woods and copses too
Until he came to an open field
And there he espied his a-lady-O.
What makes you leave your house and land,
Your golden treasures for to go?
What makes you leave your new wedded lord,
To follow the wraggle taggle gypsies-O?
What care I for my house and land?
What care I for my treasures-O?
What care I for my new wedded lord?
I'm off with the wraggle taggle gypsies-O!
Last night you slept on a goose-feathered bed,
With the sheet turned down so bravely-O.
Tonight you sleep in a cold open field
Along with the wraggle taggle gypsies-O!
What care I for the goose-feathered bed
With the sheet turned down so bravely-O?
Tonight I shall sleep in a cold open field
Along with the wraggle taggle gypsies-O!
Trois gitans se tenaient à la porte du château,
Ils chantèrent si bas, ils chantèrent si haut,
La dame s'assit dans sa chambre, tard,
Son cœur fondit comme la neige –O !
Ils chantèrent si doux, ils chantèrent si fort
Que ses larmes coulèrent bientôt
Et elle enleva sa robe en soie,
Ses bagues en or et toutes ses parures –O !
Elle enleva ses talons hauts
Faits en cuir d'Espagne –O !
Elle irait par les rues avec ses pieds nus,
Dehors dans le vent et par tous les temps –O !
Sellez-moi mon coursier blanc de lait
Et allez me chercher mon poney –O !
Pour que je chevauche et cherche mon épousée
Qui est partie avec les gitans dépenaillés – O !
Il chevaucha en haut et il chevaucha en bas,
Il chevaucha par les bois, aussi les taillis –O !
Jusqu'à ce qu'il arrive en plein champ
Et là il aperçut sa dame –O !
Qu'est-ce qui vous fait quitter votre maison et vos terres ?
Vos trésors d'or pour vous en aller -O ?
Qu'est-ce qui vous fait quitter votre seigneur juste épousé ?
Pour suivre les gitans dépenaillés –O !
Que m'importent ma maison et mes terres ?
Que m'importent mes trésors –O ?
Que m'importe mon seigneur juste épousé ?
Je pars avec les gitans dépenaillés –O !
La nuit dernière vous dormiez dans un lit de plumes d'oies,
Avec le drap si fièrement retourné -O
Cette nuit vous dormirez dehors au froid,
Avec les gitans dépenaillés –O !
Que m'importe le lit de plumes d'oies,
Avec le drap si fièrement retourné –O ?
Cette nuit je dormirai dehors au froid
Avec les gitans dépenaillés –O !
Notes
Cette chanson d'origine britannique, probablement écrite vers 1720, est une ballade de la frontière entre l'Angleterre et l'Écosse ("border ballad"). Elle est répertoriée comme le n° 200 dans la compilation de ballades recueillies par Francis James Child ; il en existe de multiples versions sous divers titres.
Remerciements
Merci beaucoup à Nyango M. Nambangi de la Minnesota African Women's Association pour cette chanson et pour l'avoir chantée.