Schlaf wohl, du Himmelsknabe du
Schlaf wohl, du Himmelsknabe du
Dors bien, enfant céleste
Chanson de Noël
Chanson de Noël
(Allemand)
(Français)
Schlaf wohl, du Himmelsknabe du
Schlaf wohl sußes Kind
Die fӓcheln Englein in Ruh
Mit sanftam Himmelswind.
Wir arme Hirten singen dir
Ein herzigs Wiegenliedlein für
Schlafe, schlafe
Himmelssöhnchen, schlafe!
Maria hat mit Mutterblick
Die leise zugedeckt;
Und Joseph hӓlt den Hauch zurück
Daß er dech nicht erweckt
Die Schӓflein, die im Stalle sind,
Verstummen vor dir Himmelskind,
Schlafe, schlafe!
Himmelssöhnchen, schlafe!
Bald wirst du groß, dann fließt dein Blut
Von Golgatha herab;
Ans Kreuz schlӓgt dich der Menschen Wuth
Denn legt man dich ins Grab
Hab’ immer deine Ӓuglein zu
Denn du bedarfst der suẞen Ruh
Schlafe, schlafe !
Himmelssöhnchen schlafe!
So schlummert in der Mutter Schoß
Noch manches Kindlein ein,
Doch wird das arme Kindlein groß,
So hat es Angst und Pein,
O Jesulein! durch deine Huld;
Hilfs ihnen tragen mit Geduld.
Schlafe, schlafe!
Himmelssöhnchen schlafe.
Dors bien, enfant céleste,
Dors bien, doux enfant,
Les angelots éventent ton repos
D'un vent léger.
Nous, pauvres bergers, te chantons
Une berceuse mignonne.
Dors, dors,
Petit enfant du ciel, dors.
Marie, avec un regard maternel,
T'a recouvert silencieusement ;
Et Joseph a retenu sa respiration
Pour ne pas te réveiller.
Les agneaux qui sont dans l'étable,
Se taisent devant toi, enfant céleste.
Dors, dors,
Petit enfant du ciel, dors.
Bientôt tu grandiras, puis ton sang coulera
Du Golgotha ;
Sur la croix, la colère des hommes te frappera,
Ensuite on te mettra au tombeau.
Garde toujours tes petits yeux fermés
Car tu as besoin d'un doux repos.
Dors, dors,
Petit enfant du ciel, dors.
Aussi, sommeille sur les genoux de ta mère,
Encore quelquefois petit enfant,
Mais le pauvre petit enfant grandira,
Ainsi que la peur et la douleur.
Oh, petit Jésus ! Par ta grâce,
Aide-les à endurer avec patience.
Dors, dors,
Petit enfant du ciel, dors.
Notes
Paroles (1786) : Christian Friedrich Daniel Schubart (1739 - 1791)
Musique : Heinrich Reimann (1850 1906), d'après une mélodie du comté de Glatz en Silésie (maintenant en Pologne) – Aussi par K. Neuner (1814)
Remerciements
Merci beaucoup à Barbara Huet de Guerville pour cette chanson et à Maguy Cabrol pour son aide à la traduction.
Vielen Dank!