On pense que "Inanay" est une berceuse australienne indigène et on pense aussi qu'elle est en langue yorta yorta (mais nous faisons encore des recherches à ce sujet. Parfois cette chanson s'appelle "Inanay capuana".

"Inanay" est aussi change dans les iles du détroit de Torrès.

Notes

Annette Tricarico, qui enseigne le yorta yorta, a écrit ce qui suit quand on l'a interrogée sur la signification :

"En ce qui concerne l'autre belle chanson, j'ai essayé de la traduire en yorta yorta mais nous n'avons aucun des mots enregistrés dans le dictionnaire de notre patrimoine. Beaucoup de mots ressemblent aux mots que nous utilisons mais je ne peux pas faire une traduction directe qui ait du sens. J'ai interrogé plusieurs Ainés sur la chanson et ils ont l'air de penser qu'elle provient d'une communauté insulaire et qu'elle a été apportée ici avec la migration saisonnière de la cueillette des fruits et autres emplois en rapport. De nombreux indigènes du Queensland suivaient les travaux saisonniers. Nous avons beaucoup de familles du détroit de Torrès qui ont choisi de rester à Shepparton et qui sont ici depuis 3 et 4 générations."

La note d'Annette m'a poussée à un peu plus de recherche sur cette chanson. J'ai trouvé ce qui suit (-Mama Lisa) :

Note : La citation mentionne Lou Bennet, une Yorta Yorta Dja Dja Wurrung d'Echuca en Australie qui fait partie d'un groupe appelé Tiddas qui a rendu la chanson populaire là-bas.

"Lou Bennett a appris cette chanson de ses cousines et de sa grand-mère à la fin des années 1980 quand elle travaillait dans la première faculté aborigène établie à Victoria, Worawa. On n'a pas donné de traduction directe mais on pense que la chanson est une berceuse ou une chanson enfantine. Le texte de la pochette pour 'Inanay' dit simplement que c'est une 'chanson aborigène traditionnelle (pas de paroles disponibles)'. "Bennett a suggéré que la chanson a voyagé par "lignes de chansons" ce qui est démontré dans une version de l'ile Thursday chantée par les sœurs Mills. La recherché suggère que la chanson est en langue kala lagau ya de l'ile Mabuyag mais elle pourrait aussi être de l'ile Darnley du détroit de Torrès oriental. Elle peut avoir voyagé du détroit de Torrès à travers le Pacifique depuis Hawaï." –Issu de "We are Australian": An ethnographic investigation of the convergence of community music and reconciliation (en anglais)

"...dans mes voyages, j'ai rencontré les sœurs Mills (des mamies de l'ile Thursday), et elles m'ont dit qu'elles avaient une version de cette chanson, mais les paroles étaient légèrement différentes. C'était dû au voyage de la chanson par ce que nous connaissons comme "lignes de chansons". Une philosophie complexe qu'on trouve dans les cultures indigènes à travers le monde. Une partie de ce concept est le chant de la terre (renseigner la terre sur qui vous êtes, d'où vous êtes)..." -Lou Bennett (de TIDDAS)

Commentaires

Voici une signification possible que nous avons trouvée sur un autre site : "…il y a plusieurs années, j'ai eu la chance de travailler avec une fille australienne qui m'a appris cette chanson. Elle m'a expliqué qu'elle était au sujet de poissons dans la mer et de pêcheurs jetant leurs filets pour les attraper. Ayant fait des recherches plus poussées, le goanna est décrit comme l'un des nombreux varans qu'on trouve dans la nature australienne. -Anonymous (Traduit de l'anglais)

Ailleurs, on dit que ça parle de faire fuir un varan.

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On peut trouver les accords ici et ici.

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Remerciements

Merci à Annette Tricarico pour son commentaire sur la chanson.